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Les genres de manga selon leur lectorat

Publié par Caroline Lamarque le

Comme il existe différents courant littéraires pour les romans, les mangas se divisent en différents genres. Chacun de ces genres correspond généralement à un public et des thématiques précis. Nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir ensemble ces genres qui nous bercent d’histoires variées.

Le kodomo qui signifie « enfant » en japonais est un genre de manga destiné à un jeune public, généralement jusque 11 ans environ. Les mangas de cette catégorie racontent l’histoire d’un personnage principal à travers de nombreuses aventures. Le kodomo est divisé en trois sous-genre : le nyūyōji ou yōji pour les enfants de moins de 8 ans, le jōji pour les jeunes filles et le danji pour les jeunes garçons. Parmi les nombreux exemples qu’on peut citer, il y a notamment Pokémon, Doraemon ou Hamtaro.

Le shōnen (littéralement « jeune garçon » en japonais) est principalement destiné à un public adolescent masculin. Les thèmes sont très variés et peuvent traiter aussi bien de jeux de société, de sport ou de combat. Le nekketsu en est un sous-genre qui met en avant un jeune héros qui se lance dans une grande aventure accompagné d’un groupe d’amis pour combattre le mal. Le shōnen-ai raconte quant à lui des relations sentimentales entre hommes. Parmi les shōnen les plus connus, il y a notamment Naruto, One Piece ou encore Dragon Ball.

Le shōjo, ou « jeune fille » en japonais est destiné aux adolescentes. Les sentiments sont souvent le point central de l’intrigue. Le maho shōjo aussi appelé « magical girl » est un sous-genre très répandu qui met en scène des jeunes filles qui combattent la mal grâce à leurs pouvoirs magiques. Le sous-genre shōjo-ai met en avant des romances entre femmes. Parmi tous les shōjos existants, nous pouvons notamment citer Fruits Basket, Sailor Moon et Card Captor Sakura.

Le seinen qui signifie cette fois-ci « jeune homme » est destiné à un public de jeunes adultes masculins. Les thèmes abordés sont plus matures et dramatiques que dans le shōnen. Akira, Berserk et Gantz sont notamment des seinen. Si le seinen est plus mature que le shōnen, il existe encore plus mature. On parle alors de seijin. La frontière entre les deux est extrêmement fine mais le seijin traite de sujets plus graves et complexes comme la politique, l’histoire ou les enquêtes policières et s’adresse à un public plus adulte. Kannazuki no miko est l’exemple le plus connu.

Le josei (que l’on peut traduire par « jeune femme ») est l’équivalent du seinen pour les femmes. Si les sentiments restent le point central de l’histoire, ils sont abordés de façon plus mature, notamment dans la sphère professionnelle et dans l’environnement social du personnage principal. Nana, Nodame Cantabile et Paradise Kiss en sont des exemples. Le genre redisu ou redikomi dont font partie Blue et Gokusen appuie encore davantage ce caractère mature, racontant notamment des scénarios érotico-romantiques.

Alors que les genres cités précédemment se définissent principalement par leur lectorat, il existe de nombreux genres qui se définissent par leur genre narratif. La plupart de ces genres peuvent être considérés comme des sous-genres de ceux que nous avons cité. Toutefois, leur lectorat constitue plus une conséquence de leurs thématiques qu’un objectif. Comme il en existe de très nombreux, ce sera l’objet d’un autre article alors restez à l’affut !

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